11 cyclistes + 11 jours = pélévélo Conflans-Lourdes 2007
Nous voilà devant le
bateau Je Sers à Conflans
pour une prière d’envoie. Nicolas nous demande de
nous aligner, au risque de bloquer
le quai, pour avoir la bénédiction et une photo
de groupe à l’instant zéro. Et
nous voilà partis pour la première
étape ce matin du 1er août
2007 : 11 cyclistes de 9 nationalités
différentes pour
un pèlerinage à vélo à
destination de Lourdes.
Chaque soir (ou presque),
André étudie les cartes et prépare
la journée du lendemain. Il vérifie avec celui
qui sera en tête de la file
l’itinéraire à prendre, parfois
différent de celui photocopié à
l’avance. (Photo
à Vendôme, maison des religieuses du Bon Secours, 2ème
étape)
Chaque nuit ou dort
dans des salles
paroissiales ou des maisons, toujours des lieux accueillants. Une
piscine à Amilly
(1ère
étape) et une
télévision à Vendôme
(2ème
étape, voir photo), en
ne manque pas de confort.
Toutes les nuits à
l'intérieur... Sauf une ! On nous dit à Lignère de Touraine (3ème
étape) que la salle
paroissiale n'est ni aux normes ni assurée, donc il faut
camper sur le terrain
de la paroisse. (Photo : Guareguin
tout fier devant
sa tente).
Chaque matin, après le
petit déj
et avant la prière, nous chargeons notre super camionnette
où se trouvent nos
affaires, la bouf et des vélos de réserve. On a la chance
d’avoir 3 chauffeurs
qui se relayent, pédaler 2 jours et conduire le
troisième. (Photo : en face de
la maison pittoresque où nous avons passé la nuit
de la 4ème étape
à
St Loup sur Thoué).
Ensuite on commence à
pédaler, souvent en profitant du beau
temps et en regardant les magnifiques paysages. (Photo : Maxime en
tête de file,
suivi de Rui).
Autre que la pause de 10 h 30
où on a droit à du jus, du
chocolat et surtout des tablettes de céréales
à volonté, on s'arrête dès
que
l'on voit des mûres ou d'autres fruits sauvages.
Les champs de maïs n'ont pas
été épargnés : une fois le
maïs
mangé, les fibres peuvent servir à se
déguiser. (photos
de Tung, Yaroslav et Minh).
Nous sommes obligés de
nous arrêter en cours de route à
cause d’une éventuelle crevaison. On
téléphone au chauffeur pour lui dire de
venir nous dépanner, ce qui peut prendre entre 10 minutes et
2 heures. (Photo :
Tung tente de trouver le
trou dans une chambre à air,
Minh lui tient compagnie).
Le pique-nique de midi, nous le
prenons souvent quelques
kilomètres avant l'arrivée. Baguettes, jambon,
salade, fruits et parfois des
sardines et d'autres choses encore, c'est toujours un moment gourmand
et convivial.
(Photo : pique-nique à Saint-Hilaire des Loges, 5ème
étape).
Dans les après-midi, on
fait des activités diverses : sieste
ou baignade selon les possibilités. Ça
rafraîchit, même si la propreté des cours d’eau ne respecte pas toujours les normes
d'hygiène. (Photo : Minh, Guareguine,
Martin et Yaroslav
dans le Thoué).
On chante et on s'amuse. On écoute avec
admiration Maxime quand il joue la mélodie de Super Mario.
(Photo : Guareguine, Yaroslav et Maxime devant
le lac à proximité de Saint-Hilaire des Loges).
Chaque jour, avant de
préparer le dîner, nous prenons le
temps de prier. Prier avec le corps, avec la nature ou
participer à la messe, le
pèlerinage trouve sa dimension spirituelle. Quand 11 mecs
chantent, ce n'est
pas toujours beau, mais peu importe. (Photo : prière avec
Marie sur le parvis
de la basilique Notre-Dame de Verdelais, 9ème
étape).
Ensuite on prépare le
repas, chaque soir une recette
différente dans laquelle chacun met un peu du sien. C'est
parfois un moment à
partager avec nos hôtes. (Photo : Lorenzo nous
prépare une spécialité italienne,
à Verdelais).
On ne rate pas l'occasion de faire un
barbecue. (Photo à
Aire sur l'Adour, dernière étape avant Lourdes,
où on a failli camper sur un
terrain paroissial sans avoir accès aux toilettes et
à l'eau - le curé qui
devait nous accueillir étant en vacances sans
prévenir les responsables de
notre arrivée -, mais fort heureusement André et Rui rencontrent
une sœur carmélite en faisant les courses
à Lidl, et
les sœurs ont fini par nous accueillir au Carmel ... n'est-ce
pas la providence ?)
Pédaler,
pédaler, pédaler… Il faut aussi se
reposer. D'ailleurs
c'est très biblique : on pédale 6 jours et on se
repose le 7ème. C’est
à Taillebourg, chez des parents de Nicolas Tarralle,
que nous sommes super bien accueillis par toute la famille.
Après l'expérience
de baignade dans les rivières et les lacs, vient le tour de
l'océan. (Photo sur
la plage de Royan).
On s'amuse aussi avec le sable. (Photo : Rui
en extraterrestre).
André
ne manque pas
de lire et nous faire partager sa BD délirante : le guide des
célibataires.
Et après le jour de repos,
c'est comme un deuxième lancement
du pèlerinage. (Photo à Taillebourg avec nos
hôtes, le matin de notre départ).
Et le 11ème
jour arrive. Et les 11 cyclistes, eux
aussi, arrivent à Lourdes. C'est vraiment un moment
de joie et d'émotion.
Ça y est, c'est
terminé. Il faut remettre les casques.
Mais non ! Il faut maintenant nous
intégrer dans le rythme
de Lourdes, qui ressemble drôlement au Parc de Disneyland
dans son architecture,
mais aussi à cause de la place importante qu'occupent les
hôtels, bars,
boutiques de souvenirs et autres aspects touristiques.
Et voilà les cyclistes qui
se transforment en brancardiers
ou font d'autres services. (Photos : Milad et Lorenzo en compagnie de deux charmantes dames sur
l’esplanade et Yaroslav
avec la dame qu'il accompagne chaque année, dans la basilique St Pie X).
Logés au village des
jeunes, on se retrouve aussi à la
popote pour manger et pour rigoler. (Regardez Michel, sa
bouche
grande ouverte pour accueillir la bonne nourriture).
Milad
Yacoub
Août
2007